La pollution digitale nous pompe l’énergie

Après les campagnes de recyclage des déchets en tout genre, voilà qu’une rumeur grandissante dit qu’il est temps de réviser nos usages numériques pour réduire leur impact négatif sur la planète et ses habitants. Ce n’est pas parce que la pollution digitale ne se voit pas qu’elle ne nous pollue pas.

Toi qui trouves trop cool de répondre à n’importe quelle question aussi futile et idiote soit-elle en tapant une recherche sur google. Les recettes de gâteaux fait avec 3 ingrédients en visionnant des vidéos à la chaîne n’ont plus de secret pour toi. Tu t’habilles à la dernière mode en suivant fidèlement les marques qui t’en demandent toujours plus à coup de pubs. Tu entretiens des relations pro d’une main de maître par e-mail. Ce qu’on appel vivre en 2018 quoi! Et bien crois le ou non, mais tout ça ça a foutu un beau bordel! Non seulement tu t’épuises à force de chercher ce que tu as oublié que tu cherchais tellement tu cherches, mais en plus les grands de ce monde se sont fait de l’argent sur ton dos et tu n’y as vu que du feu.

Notre attention vaut très cher. Plus les entreprises technologiques arrivent à la capter longtemps, plus elles font de l’argent, puisque c’est le nombre d’utilisateurs et le temps passé sur leur plateforme qui donnent de la valeur à leur titre boursier et leur permettent de vendre de la publicité.

Catherine Dubé, reporter

De plus en plus d’entre nous souhaite estomper cet épais brouillard qui nous aveugle. La pollution digitale nous étouffe à l’air moderne face à ces écrans, et nous enferme dans une bulle d’asphyxie. La tendance à la déconnection de cette technologie invasive entre en scène. L’absence de vie privée avec la géolocalisation, l’exploitation des données personnelles et l’envoi de mails et notifications constantes ont eu raison de nous.  Mais avant d’en arriver à un point de non retour, essayons la digital detox avec le livre « lâche ton téléphone« . La journaliste américaine Catherine Price y propose une évaluation du niveau d’addition au téléphone. On se doute bien du résultat alarment mais le but n’est pas d’arrêter mais de limiter.

livre lâche ton telephone

L’achat d’un smartphone est toujours un moment excitant. C’est comme un jouet pour grand qui donne accès à un monde de grands à un très grand prix. Le problème avec la technologie c’est qu’il n’existe pas d’étiquette énumérant la composition de l’appareil ni la provenance des pièces qui le constitue. Quand on se penche un peu plus sur la question on découvre qu’une partie est faits en matériaux très polluants et dont l’extraction laisse à désirer au niveau humanitaire et politique. On est en quelque sorte complice d’une partie de la misère du monde mais ça ne va pas pour autant empêcher la croissance des selfies. Alors si ça peu aider à se racheter une conscience, il est vitale de se débarrasser des appareils électronique de façon responsable et agir pour un recyclage de ses matières controversées. Magasins, déchetterie, réseaux solidaires, autant de points de collecte disponibles, dont l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie nous en explique la nécessité dans cette vidéo.

AAAH l’adresse e-mail. C’est en quelque sorte un numéro de SECU qui attribue une identité virtuelle à l’être humain. Celle qui donne le droit et l’accès aux offres et services de tout commerce, administration, réseau. Mais en contrepartie on est fiché, et commence un bal incessant de spams et quelques dizaines voir centaines de pubs et autres notifications envoyées tous les jours. Tout ce transport de flux de serveurs en serveurs n’est pas anodin tout comme le stockage des données. Il génère une consommation d’énergie qui est équivalente à 16% de la consommation globale mondiale. C’est ainsi qu’à été créé l’association « Digital for the planet » qui a pour but de lutter contre la pollution digitale. Sa jeune fondatrice Inès Leonarduzzi, partage ses connaissances en matière d’écologie numérique auprès des entreprises, encourage la cleantech à se développer en proposant des innovations d’un point de vue énergétique.

écologie digitale en 9 actions

Bon ça ne va peut être pas changer la face du monde mais au moins ça participera petit à petit à son amélioration.