La quête du « no age » à tout prix

Avoir un certain âge et rester jeune. L’effet « no age » permet de conjuguer les deux. Les nouvelles techniques esthétiques permettent de corriger les défauts de la vieillesse pour un résultat immédiat. Mais les dérives subsistent pour une quête devenue obsessionnelle dans laquelle les visages n’ont plus d’âge.

Et se sont encore une fois les femmes qui sont le plus touchées. Madonna, Demi Moore ou encore Catherine Deneuve, elles sont de plus en plus nombreuses à défier les lois du vieillissement. Il est impossible ou presque, de deviner leur âge sans consulter un moteur de recherche. Voici venue l’aire du « no age ». Un monde ou Madame tout le monde fait tout pour ressembler aux idoles de sa fille. Il devient ensuite difficile au premier abord de deviner s’il s’agit de sa mère ou sa soeur.

« Vous ne serez jamais assez parfaite, mais vous pouvez prendre conscience de votre valeur, cessons de nous mesurer à l’impossible »

Demi Moore

Car cela n’est plus devenu un simple caprice mais plutôt un besoin vital. On ne compte plus les femmes de plus de 50 ans, qui se retrouvent au chômage à cause d’une paupière tombante, qui leur donne un air fatigué alors qu’elles sont plaines de vie. L’effet des interventions de chirurgie esthétique est quasi instantané et rentre dans une routine qui frôle la dépendance. Les injections ont pris la place du masque à l’argile hebdomadaire. Le miroir est devenu notre juge à domicile dont la sentence est lourde de finance.

Alors comment dégager le meilleur de notre énergie sans succomber au sirènes du marketing qui nous entour. Le secret réside dans le fait de ne s’identifier à personne d’autre que soit même. Dans cette éternelle bataille anti-âge , nous restons libres d’utiliser les armes à notre disposition, tout en assumant les conséquences. Faire jeune se n’est pas qu’une question de peau mais d’attitude. Un sourire, un look, une gestuelle, un rouge à lèvre peuvent tout autant nous donner un coup de peps qu’un passage chez le chirurgien. Et n’oublions pas que la vrai beauté est à l’intérieur et qu’elle ne demande qu’à briller à travers nous.