Précarité menstruelle: quand avoir ses règles devient un luxe.

Les anglais ont débarqués et il va bien falloir maitriser tout ce flux sanguin qui nous rend déjà quelque peut irritable. Oui mais cela a un coup et non des moindre. SDF, étudiantes, femmes en situation précaire, nombreuses sont celles pour qui cette dépense est de trop.

Il n’y a pas que dans les pays pauvres que les femmes sont sujettes à la précarité menstruelle. En France, un grand nombre d’entre elles doivent vivre sans ou avec un petit revenu, et n’ont pas les moyens de se payer des protections hygiéniques tous les mois. En effet, on parle d’un budget allant de 5 à 100 euros par mois! Vu sous cet angle il est clair qu’avoir ses règles ça coûte cher. C’est pourquoi certaines associations comme Règles Élémentaires ont décidé d’agir. C’est la première en France qui collecte des produits d’hygiène intime à destination des femmes sans-abri et mal-logées.

En Ecosse en revanche, ont est passé à l’étape supérieure en proposant gratuitement des produits hygiéniques aux femmes en situation de précarité et aux étudiantes. La France s’est contentée sous la pression des associations, de baisser la TVA à 5,5%. Mais malheureusement, cela n’a pas été totalement répercuté sur les prix des produits et va directement dans la poche des marques. La faute à l’administration, qui n’aurait pas établie des règles claires et qui nous fait voir rouge!

Axelle de Sousa une SDF, a lancé une pétition pour que les protections hygiéniques deviennent gratuites pour les femmes les plus précaires. Elle s’est retrouvé à la rue après un licenciement économique, et a été victime de violences sexuelles qui l’ont empêchés de trouver du travail. Atteinte de ménorragie, elle doit faire face à ses règles parfois pendant 3 semaines avec un flux très abondant. Elle a clairement du faire un choix entre se nourrir ou s’acheter des tampons. Car les frais ne s’arrêtent pas là, il faut parfois compter sur les antidouleurs, des protèges slip et le fait de changer des vêtements tachés accidentellement.

Malgré qu’il s’agisse d’un évènement qui arrive tous les mois pendant environ 30 ans à la moitié de la population, ce sujet reste encore tabou. On apprend aux filles d’être discrètes et de les dissimuler, ce qui les met dans une position de gêne dés le plus jeune âge. Il est temps que les femmes affichent leur propres règles!