Que l’on en est abusé ou au contraire repris le contrôle, notre alimentation a été un élément important pour supporter le confinement. Quelles en sont les séquelles et combien de temps vont durer les effets secondaires? Rien de mieux qu’une quarantaine pour apprendre à mieux se connaitre en étant face à son assiette.
Le manque d’activité physique, la cohabitation permanente ainsi que le manque de contact social sont des circonstances agravantes qui sont venus se greffer à la necessité de s’alimenter. Tous ces effets indésirables sont venus troubler notre équilibre alimentaire qui ont fait de nous des monstres de foire.
Control freak
Vous avez fait de votre cuisine un boot camp ou les excès et la junk food n’ont pas leur place. Vous vous mettez à cuisiner de vrais plats aux ingrédients healthy. Vous vous en vantez via les réseaux sociaux à coup de post à filtres. La volonté de se nourrir sainement est devenue une obsession pour oublier celle du confinement.
Real housewife freak
Parce qu’on est jamais mieux servi que par soit même, le confection de pain et autre tartes n’ont plus de secret pour vous. Cette période de confinement vous aura fait devenir une mama des fourneaux. La pâte est devenu votre doudou que vous bichonner pour le plus grand plaisir de vos têtes blondes qui espèrent que cela va durer pour toujours.
Fat freak
C’est bien connu le gras c’est la vie et cuisiner est une perte de temps même en période de confinement. La flemme ou le stress de l’isolement vous ont poussé à vous nourrir d’aliments en sachets à la composition douteuse. Votre balance a fini par craquer elle aussi et elle se demande si un retour à la normal sera possible.
Survivor freak
Nous ne sommes pas tous égaux face à l’accès a la nourriture. Les étudiants, les personnes isolées ou en situations de précarités ont dues faire face à une alimentation appauvri par manque de moyen financier ou dont l’accès est compliqué. La fermeture de la restauration scolaire et autre associations, ainsi que la difficulté pour se déplacer les ont mis face à un problème de taille dans leur alimentation.
Que l’on soit devenu une ou plusieurs de ces bêtes de foire, par fatalité ou par choix, le confinement aura bien fini par nous gaver d’une manière ou d’une autre.